1. |
la colère
02:28
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Plus on avance et plus ça me devient colérique.
Des pères Homère de rageux,
chanteurs de raviné.
Ils tiennent de courtes distances sans discuter.
Et, chatouillé d’un peu trop près,
on n’implose pas, on n’explose pas.
Pas tout à fait.
D’une tronche, d’une idée, d’un geste
et la tension monte,
elle toute seule.
Rien à voir avec le rouge, avec le feu, avec le noir.
Ce n’est qu’une question de ressorts,
de corps comme d’esprit,
binômés en élastiques,
qui se détendent, cogneurs, piqueurs.
Car ma colère c’est de la détente, et puis bondir.
Bondir sur tout ce qui prête à dire, à déconcher le flanc.
C’est aussi le sens de l’exploit chaud-brouillant.
Et puis c’est de se détendre sauvagement sur des murs pour rebondir, bien connard, face aux armés jusu’aux dents.
Et s’en foutre infini de cabosser
et d’en sortir, soi-même, comme d’autres, percé, pisseux parfois,
mais tellement détendu !
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2. |
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et quand bien même, si nécessaire,
le séraphin t’est remis plié,
finement roulé,
verni de glaçance
par de plus vieilles queues,
les mesquines mollasses des lèvres du bengal.
Un tiède de ce calibre, se remarque
à cent pas, y compris sous un feuillage VHS, tactique.
C’est L’Oeil perçant du luxe.
comme à cette époque où l’on répétait « c’est fendard ».
Tandis qu’on continue, c’est vrai, de se casser un peu les reins.
Aujourd’hui, on s’enfonce, en plus, des col de fémur,
jusque dans les oreilles.
Et les plus suaves d’entre nous, qui préfèrent mourrir étouffés.
Ils avalent crus des berlingots de lessive,
aux promesses d’exploit
et d’algésie, presque symétriques.
Le séraphin s’étale de lui-même sur un grand lit,
que deux gradés repassent religieusement,
au nom de la reliance.
Il les ignore, lui, avec tact.
Nadine, Karen,
on se souviendra de toi en bien
et respectueusement
mais de cet Alexandre, comme d’un triste truiste. à saint tropez
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3. |
bal kabaré niou
03:06
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Fluidifié partout,
et puis piégé partout,
sévérité partout,
ce sont les lois de la justice nulle part.
Monde tapissé
de danses systémiques,
de sourires qualifiés (compétents, en fait)
de libertés tactiques.
Il faudrait
les attaquer par derrière
les découper avec du fer
il faudrait les lancer en l’air
il faudrait les faire tomber parterre
On avance la tête penchée,
programmés pour esquiver.
lorsque les coups pleuvent sur la gauche,
on chope des bleus de nulle part.
Dans son coin, vivre en histoire,
près d’un plan d’eau déssalé
se râper les os, pour voir
ce qu’il reste à fluidifier.
Il faudrait
les attaquer par derrière
Il faudrait les découper avec du faire
il faudrait les saupoudrer de gruyère (mais c’est trop reuch)
il faudrait les faire tomber parterre
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4. |
anodisés
03:08
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Au village, sans prétention,
se tiennent
les gens biens,
les jambons, les plus dignes, de l’offre premium
plus raides, que droits,
comme des hmar
et autres halouf de la dernière pluie
ils défilent, nageant dans d’impeccables gandouras anodisées.
Comprenne qui pourra,
ce su mismo, pas tout à fait de là,
tel un brel,
un crack en domotique.
Une pluie acide de percussions
prudentielles,
de kalbs chevelus,
s’abattra sur toute variation
un peu molle.
Abandonnant dans l’ensemble,
le pouvoir,
le pouvoir de Mahboul !
Celui de nuire simplement,
en mode ice bucket,
qui vous en dessoudent
et 1 et 2
et 4.
Le travail d’une bonne masse d’individus,
de punishers vertueux.
Cheh !
De cent colchones,
collectivement irréprochables
100% individualisés.
De cent pourceaux, pur sport,
I’naal dine Respect!
Comblés de patauger dans leurs compétences cacadémiques.
Mchl’chem !
Celles qui, bientôt, estropieront les glorieux va-t-en-guerre
des années 10.
Et qui, à chaque saison, épaissiront le flot du poison
irréprochable.
Parce que c’est ça les masses…
Aux atomes bien crochus,
aux fonctions cérébrales affines.
Innovantes et meutrières,
elles se veulent éthiques, déontologiques, responsables,
elles se la veulent, elles se la donnent,
Eh bien qu’elle la prennent !
C’est toujours un cadeau
et surtout pas coupable de sentiment révolutionnaires.
Pour une meute de gens biens,
pour une meute de jambons.
Et à la ville, derrière Torstein, un norvégien.
Et à la ville, des fanfarons,
irréprochables.
Chacun ira de son exploit
et franchissant, en toute noblesse
ce qu’il nous reste de rubicon.
La meute des gens biens,
la meute des jambons.
et au village, à l’unisson,
ils auront bu sans partage,
avant un fix aux vieux poissons,
irréprochables.
Pour s’désoler enfin du résultat.
Mais l’poison tue,
irréprochable.
Le poison tue, en enfilade.
Sans empathie,
car il altère
et la diction.
Car le poison
est irréprochable.
Ils le suicident,
et tellement bien.
Ils le dessoudent
presqu’ sans façon.
La responsabilité distribuée,
au moment juste, où il prononce,
« Badr », ce con.
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5. |
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Ô merveilleuses,
bienfaitrices,
elles viennent à toi, flanquées de complices.
Elles te plongent à sec
dans un grand bain
puis elles t’essorent, en appuyant bien,
là où ça fait mal
où ça t’appartient
et elles te dépècent,
par le plus court chemin.
Elles filent te revendre,
le plus loin possible,
traduit en hibou
par des femmes invisibles,
qui te remercient,
« oh que tu es brillant ! »
Eh ouais, c’est promis
tu restes leur meilleur plan.
Si elles te dessinent
des serpents sur les bras
et puis qu’elles t’assassinent,
c’est qu’un assassinat !
Mais si tu protestes,
tu deviens vilain !
Allez ouste, on te jette,
mais on garde l’eau du bain.
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6. |
po qa prince
03:10
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née pour tous d’une vilaine instrumentation,
elle ne progresse qu’à rebours.
Si parfois tu penses Ravaillac,
c’est aussi
pour son exécution au sens mass médiatique
des traces.
Etranglé par Anatole Debleir,
bonhomme inventif,
arc-bouté sur des techniques familialistes,
amincit pour l’élégante occasion
par ses séries de pressages sous vide,
et par les pompes qu’il répétait en cortèges.
En vieille tanche pot a prince,
nos bronches, rêches
l’appelaient à elles,
d’évidence.
Flammées, toutes si sages,
elles refusaient le nom de Jean de Lafontaine,
inutilement convoqué.
Pourquoi tournait-il le dos à des putes insoumises,
en tant
qu’elles lui feront des fêtes,
il est quelqu’un de familier?
Ce monsieur-là, autour
de Los Angèle
avait tout prévenu :
« si la règle serait »,
c’était son entame.
« si la règle serait »,
elle serait la même pour tous,
parce que, pensions-nous,
si les océans se décidaient enfin,
peut-être rompraient-ils sans suave,
voire même sans ruptureless.
Ce qui, au semblable, serait le sens même
d’après.
Comme si le fruit est mûr
Comme si, désormais…
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7. |
croutemastercycle
01:42
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Voici « croûte », le mot de 5 lettres et à 4 syllabes.
« Croûte".
Coast killer.
Le type s’est crouté,
aux abords de l’écorce ultra-terrestre.
Il lui fallait bien crouter,
disait-on d’emblée.
Casser la croûte,
c’est se laisser boycotter le dessus,
par la police in the streets ouh yeah.
Des trains de chiètre.
Et après deux mois de croute,
il se nourrissait des 7 bons kilogrammes
de ses propres lipides.
Il obtenait en échange 3 vrais nouveaux kilos de croute de muscle.
Et à user ses nerfs virils,
avant que de volition en douter.
Pour que rien ne va plus,
pour que la croute l’emporte.
Encore une rex de grésillement,
sous la croute du casque.
Antispéciste comme un bot.
Et, avec pour seule voûte,
le docker, le jaune et le thatchérien.
Il surdéterminera la croute,
arrachée,
mais par pure curiosité
humanisphère.
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8. |
stress test
02:16
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Laisse, en laisse,
c’est vrai ça, laisse !
Je promène en laisse mon stress.
On lui jurera fidélité,
mais une autre fois.
Si loin de ses barèmes,
que ce toutou bien sage,
n’apercevra pas le 6e de notre monde
sauvage.
On ne s’était jamais senti plus proche du chat!
Associé en 127, tu lorgnes sur 230.
Promène le psycho pour chien.
Aussi près du chat,
pour presque rien.
En laisse, laisse,
promène ce coco, hélas !
khalass !
Qu’il le passe son test,
le toutou à son institution.
Laisse, en laisse,
c’est vrai ça laisse.
Je promène en laisse mon stress.
Gavé de sucre
et aveugle de tout.
Nécessairement en laisse,
laisse !
C’est pour cela que votre fille est sourde.
A cause de la laisse.
Laisse.
Un psycho de la Grande Muette,
c’est mauvais comme une rage de dents.
Ca laisse disposé à laisse,
pour laisse.
Laisse sèche,
par laquelle elles naissent enfermées.
Laisse.
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9. |
les tauliers
02:44
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C’est là que nos lieutenants nous ont abandonné.
C’est là.
Là, que l’enfant paraît,
que le petit brouille leurs impeccables deltas.
Et c’est là aussi qu’ils l’ont oublié,
à deux coudes, au milieu d’un sale air de famille.
Ils sont maintenant nos tous vieux
parce qu’ils savent en nous les nouveaux laxistes.
Ma mère, se sape en Pythie !
Son bras a été tragiqué,
il s’est pourri de diète.
Et c’est là, que Jacques, tandis que Bernard,
que Serge, Jean-Claude, que Pierre, Claude,
se défenestrellent à coup de corde,
qu’ils s’éparpillaient sans indulgence pour le tout.
C’est là, encore que le père la Töz, roule, roule, si loin de la Mancha.
Appelle-le Khâlo,
Khâlo, le ouf! (si tu l’oses)
Lui et la Nona,
c’est à droite qu’ils assurent leur cuir.
Lorsque ma mère dit que : « Le noyau de la terre il est en fusion »,
elle le rend magnétique,
et elle t’explique.
Elle est l’origine de la gravité.
40 ans, à la droite de Personne!
Comme ce tonton qui fulminait.
Prêts, parés, à crever,
Tout pour leur gueule.
A droite, encore, de leurs t’explications.
Fabriqués dans les disciplines du siècle des chefs,
ils se sont aimés en libérateurs.
Fluides, liquides.
Ils veulent avoir raison.
Raison de nous.
Et que les femmes les suivent.
Comme Sandra, aussi, et son père qui chlingue.
Comme sa mère, qui dit : « ce n’est rien ».
Plus rien.
Sauf que chaque matin, nos « mamans » valident des partenariats public/privé.
Sauf que Sabrina, son père, et la poussette, il te la recloue toute droite,
Et Seb. Seb, qui, à presque 100 ans déjà, traîne la vieille figure de son père par le bras.
La seule réponse à laquelle il a droite,
que par la force du cinématographe,
il avait transformé en un beau père.
Où ces images conduisent-elles ?
Vers une culpabilité sans sujet
Nous n’attendrons rien désormais d’un tel collectif
Ce monde sans objet,
c’est,
dit-on,
le problème,
d’une génération.
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10. |
aux vérités commodes
01:58
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De Genève,
où j’ai nos habitudes stylifères,
où sous le lasse, on se ressaque vilement.
A une vie d’attente,
en contrebas,
à 10 mn de Cornavin.
Face au mondial cracheur de louboutins.
Et comme à tout printemps,
c’est en sueur encore, que je déboulerai un staff vers Genève.
Et coulant à pic vers des seringues aux accents savoisiens,
elles auront traversé
ce qu’il reste de portes.
Et afin qu’à lyon, filtrent sans doute
les rais aveugles d’une règle
de complices.
Lyon, où l’apathie s’enseigne.
Lyon, où elle ne se hait point.
A Lyon, l’empathie reconnaissante
Chambéry-Challes-les-Eaux,
Annemasse,
Âne bâté,
Annulation
de tout plaisir d’appartenir
à la Cité
des Doges.
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11. |
john ford
02:39
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Je vêle de squame,
foreign affair.
Affecté à la surveillance territerriale
de l’ancien RG Yakimano.
Qui plait aux nasmes,
de chien et du loup.
Je le conseille moi d’humain,
en numen pas trop humain.
et si tu n’entends
déjà pas
de ce conseil d’en-tête,
c’est que je crois, que je te suppose,
aller à pied.
C’est de la nature.
Bondir de la caisse au vol,
là tout là haut,
au fond des âges.
Route de la classe
de loisir,
et des passants
ordinaires.
Route de mon clitoris.
Si tu en es le temps,
appelles-en aux jaurèsprudences,
aux humanigames roborafleuves.
Et arrête le dire.
Stop-cul sec, au sommet du socle.
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12. |
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Il m’arrive d’être avec deux,
et trois fois seul.
Infecte avec les forts,
si forts avec un faible
pour l’art pompier de Violet Leduc.
En 10 plombes, cette affaire d’intox serait réglée.
Paris demeure l’horizon touristique
du prétendant des montagnes.
Et La Nouvelle Chine qui en pisse de joie !
On entend déjà Shangaï s’inscrire pour un tour de séminaire
à l’Ecole des Hautes Etudes.
200 euros la demi-journée,
et on t’y transforme en mario-pose-toi là,
1ère de la classe,
Boulevard Raspail.
C’est tellement véridique,
que pour 200 boules, ils en ressortent gavés de chaises frisquettes, de fenêtres plueuses
des e ces femmes peintres, peut-être tout droit sorties d’une maisonnette,
réagencée par une Violette pensive,
seule,
en 1965.
Alors l’intoxication au plomb, pensez.
Ein zwei drei, meine vrede !
C’est moi la colère de retour !
Ni une, ni deux,
2e moment du parcours.
|
La Souterraine La Souterraine, France
French & francophone pop underground.
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