1. |
L'avenir
03:43
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L’avenir,
tout reste à faire
Devenir,
j’sais pas quoi faire
Crier, se battre
Prier, se taire
Vouloir la paix
Et faire la guerre
Où se cache la forêt
Où se trouve la lumière
Entre une lampe de chevet
Et une plante solitaire
Avec quatre murs autour
On en fait son univers
Où se cache la forêt
Où se trouve la lumière
Entre une lampe de chevet
Et une plante solitaire
Avec quatre murs autour
On en fait son univers
La vie s’écoule pourtant
Malgré les cris des enfants
Malgré la misère
Et l’étau qui se resserre
Trouver sa place
Sur l’échiquier
Remplir son rôle
Est condamné
Trouver sa place
Remplir son rôle
Et consommer…
… où bien crever
Texte Jesus Bambino
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2. |
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En Dansant
Toi et moi, l’imbécile
Dans la cour des grands
Elle et l’autre,
Ne se posaient pas de questions
Nous vivions
Comme au bon vieux temps
Où tout n’était
Qu’illusions
Pour faire simple
Et remettre en ordre
L’addition
Des horloges du temps
Je nageais au travers des moments
Et toi, tu ne savais comment,
Tu ne savais rien
Je sens le vent
Je sens le vent
Une fille, un garçon
Une mère, un enfant
Un sale temps, un grand vent
Une histoire de vie des gens
De l’argent, un travail dirigeant
Des carnets, des crayons,
Une chanson
D’autres fois,
On allait de l’avant
Et toujours simplement (en) dansant
Et toujours simplement en dansant
Et toujours simplement (en) dansant
Texte James Charbin / Tony Pasty
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3. |
Le peuple accidental
03:00
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Toi, le peuple puissant qui se veut rassurant
En te disant que les gens morts-vivants
Traversent des situations éphémères
Et qu’ils ne vont pas tarder à se taire
Toi, le jeune premier qui veut tout bouffer
En ne pensant qu’à te regarder
Ta putain de masturbation cérébrale
A moi, me casse complètement le moral
Mais tu le sais bien, au fond de toi, les idées sont là
Mais en suivant la voie de nos pères
Cela ne nous mènera qu’à la guerre…
Oh…
Mais tu le sais bien, au fond de toi, les idées sont là
Mais en suivant la voie de nos pères
Cela ne nous mènera qu’à la guerre…
Changeons
Toi, l’occidental qui se veut si normal
Suivant la mode comme un malade mental
Tiraillé entre l’amour et la haine
Tu ressembles plus à un schizophrène
Toi, le petit foyer qui se veut informé
En t’alimentant devant le J.T.
Tu n’as pas compris que ta télé si chère
N’est qu’une fenêtre sur la misère
Toi, la grosse industrie qui, au nom du profit
Nous salope la Terre et nous file le cancer
Ton nouveau business dans la pollution
Nous ramène à l’ère de la crémation
Toi, le pays français, si mal gouverné
Mais toujours en mal de libertés
Tu nous pousses à vivre comme des chiens
En faisant des maîtres ceux qui ont les moyens
Mais tu le sais bien, au fond de toi, les idées sont là
Mais en suivant la voie de nos pères
Cela ne nous mènera qu’à la guerre…
Changeons
Texte Tony Pasty
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4. |
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Besoin de virtuel pour briser la glace
A force de se voir, on se lasse
Besoin de vrai, besoin d’air frais
Pour casser les peurs qui nous effraient
On appelle ça communiquer mais,
Depuis quelques temps, il faut payer !
Comme on se doit d’être à la page
Pour cette dictature de l’image
Et ouais, c’est comme ça
Et ouais, non, ne rigole pas
Et ouais, c’est comme ça qu’on y va…
Et qu’on niera en bas
Oui, en bas…
Besoin de nouveau, besoin de beau
Quand l’argent pousse à la déraison
Besoin aussi que ça coule à flots
Pour exciter l’aliénation
On croyait pouvoir s’en sortir
Mais au fond, on sait bien que non
Au quoi ça sert de se mentir ?
Lorsqu’on ne comprend plus nos raisons
Et ouais, c’est comme ça
Et ouais, non, ne rigole pas
Et ouais, c’est comme ça qu’on y va…
Et qu’on niera en bas
Oui, en bas…
Besoin de réel, besoin de faux
Mais à quoi bon y coller des maux
Besoin d’irréel, de religions
Pour oublier nos transgressions
On appelait ça la communion,
Depuis on passe tous pour des cons
Comme on se doit d’être docile
Devant ces théories faciles
Et ouais, c’est comme ça
Et ouais, non, ne rigole pas
Et ouais, c’est comme ça qu’on y va…
Et qu’on niera en bas
Oui, en bas…
Oh oui en bas, c’est là qu’on niera
On niera
Texte Tony Pasty
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5. |
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Je regarde tes jambes,
Je me demande
D’où vient cette cicatrice ?
Je me demande
Pourquoi tu as l’air triste ?
Je me demande
Et si tu m’embrasses,
Je t’ouvrirai le monde
Tu me dessines
Avec des yeux ronds
A une table assis
Avec des yeux ronds
Mon assiette remplie
De tas de choses rondes
Et si tu m’embrasses,
Je t’ouvrirai le monde
Je veux te dire
Que je t’ai vu hier
En train de lire
Je t’ai vu hier
Sur le banc assise
Je t’ai vu hier
Et si tu m’embrasses,
Je t’ouvrirai le monde
Et si tu m’embrasses,
Je t’ouvrirai le monde
Et si tu m’embrasses,
Je t’ouvrirai le monde
Et si tu m’embrasses,
Je t’ouvrirai le monde
Texte Jean-Luc Le Ténia
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6. |
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Des fois la nuit j’me surprends
A quoi servirait de sortir à présent
Que les journées sont bien profondes
Autour de moi, rien me ressemble
J’me trouve sur leurs passages
Sans gêne, ils trouvent ça normal
Deux mille cinq bougies, grandes joies
C’est qu’il va faire froid
Octobre n’est qu’un présage,
Octobre n’est qu’un présage…
Il me reste cette musique
Je m’en fous j’trouve ça sauvage
Ça va encore sembler vintage
Dans les soirs mes ennuis commencent
Au matin, je suivrai cette chance
Au moins les étoiles savent se taire
S’il fallait tout recommencer,
S’il fallait tout recommencer…
Rien à faire,
Rien à faire…
Texte James Charbin
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7. |
On avance
03:01
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Que suis-je pour toi, sinon rien
Aurais-je pu être quelqu’un de bien ?
Mais comment changer ce foutu refrain
Lorsqu’on ne sait pas stopper le train
Mais au-delà de nos espérances…
Et bien plus loin que notre souffrance
Il parait qu’il y aurait une récompense
Enfin du moins c’est ce que l’on panse
Et on avance…
Toujours obligé de se pousser
Pour trouver un chemin à se frayer
Se reclure, se figer sans l’air de rien
Pour induire aux autres que l’on va bien
Mais au-delà de nos espérances…
Et bien plus loin que notre souffrance
Il parait qu’il y aurait une récompense
Enfin du moins c’est ce que l’on panse
Et on avance…
Masquer, démasquer ses pensées
Un style de vie standardisé
Au milieu des cris des enfants
Dans un monde affairé dans le sang
Mais au-delà de nos espérances…
Et bien plus loin que notre souffrance
Il parait qu’il y aurait une récompense
Enfin du moins c’est ce que l’on panse
Et on avance…
Texte Tony Pasty
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8. |
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Comme une spirale sans fin
Comme un puits sans fond
Comme un boit sans soif
Comme le roi des cons
J’tourne en rond
J’tourne en rond
Les autres s’intéressent
Confrontent leur tendresse
S’insultent pour un rien
Et s’font l’amour le lendemain
Mais Dieu que cette tempête
Sous mon crâne s’entête
A me faire perdre la raison
Le rythme des saisons
Texte Jesus Bambino
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9. |
Le point de non-retour
04:00
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Envahi par cette lassitude
D’un quotidien qui a pris ses habitudes
Toi et moi sommes à présent
Des étrangers bien différents
Arrêtons là les illusions
Mieux vaut une chanson aux bruits de fond
Dis-moi, pourquoi doit-on parler d’amour
Quand nous en sommes au point de non-retour ?
Oui, dis-moi, pourquoi doit-on parler d’amour
Quand tout ça n’en vaut même plus le détour ?
Les souvenirs de notre histoire
Sont à présent bien dérisoires
Qu’importe qui a tort ou raison
Je suis lassé de cette question
Tout indique qu’il faut en finir
Pour se tourner vers l’avenir
Oh, dis-moi, pourquoi doit-on parler d’amour
Quand nous en sommes au point de non-retour ?
Oui, dis-moi, pourquoi doit-on parler d’amour
Quand tout ça n’en vaut même plus le détour ?
Se faire du mal, compter les points
Ce jeu puéril ne sert à rien
Malgré tes scènes et tes larmes
Je passe au travers sans états d’âmes
C’est sans regrets que la souffrance
Cède la place à l’indifférence
Oui, dis-moi, pourquoi doit-on parler d’amour
Quand tout ça n’en vaut même plus le détour ?
Texte Tony Pasty
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10. |
Loin de moi
05:36
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Comme une toile blanche sans couleur
Comme un parfum sans odeur
Tu m’ennuis
Comme un soleil sans chaleur
Comme un moment sans saveur
Je te fuis
Comme un geste sans cœur
Comme une histoire d’une heure
Je t’oublie
Et même si malgré la douleur
Je te pardonne tes erreurs
Moi, j’fais ma vie
Mais je te veux
Loin de moi
Je ne veux plus
De tes émois
Comme un ciel sans lueur
Comme une mélodie sans pudeur
Tu m’ennuis
Comme une rosée sans fraîcheur
Comme une passion sans ferveur
Je te fuis
Comme des adieux sans pleurs
Comme un champ sans fleurs
Je t’oublie
Même si au fond ce sont tes peurs
Qui te poussent à fuir ailleurs
Moi, j’fais ma vie
Mais je te veux
Loin de moi
Je ne veux plus
De tes émois
Comme un paradis sans bonheur
Comme un amour sans profondeur
Tu m’ennuis
Comme la beauté sans candeur
Comme une caresse sans douceur
Je te fuis
Comme une révolte sans clameurs
Comme une rage sans fureur
Je t’oublie
Je te laisse seul(e) avec tes frayeurs
Qui font de tes sourires des leurres
Moi, j’fais ma vie
Mais je te veux
Loin de moi
Je ne veux plus
De tes émois
Oh je te veux
Loin de moi
Oui je te veux
Au loin de moi
Loin de moi
Je te veux
Au loin de moi
Et je te veux
Au loin de moi
Et je te veux
Au loin de moi
Texte Tony Pasty
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11. |
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Qu’est-ce qui nous a manqué
Mais qu’avons-nous oublié en chemin
Qu’est-ce qu’on perd
Et que l’on regrettera demain
Ces bribes d’histoires belles
Et qui nous ensorcèlent
Firent que nous nous amusions
A en faire des chansons
Mais je sais qu’au fond de moi
Tout est si froid, oui, c’est comme ça…
Et je sais qu’au fond de toi
Quelque chose s’est cassée, à jamais
Oh, quel regret…
Qu’est-ce qui nous aurait plu
Mais qu’aurait-il fallu pour que ça tienne
Et revenir demain
Avec peut-être enfin les mains pleines
De fragiles souvenirs
Qui donnent à nouveau l’envie de sourire
Afin de ranimer
Cette flamme en nous qui nous a quittés
Mais je sais qu’au fond de moi
Tout est si froid, oui, c’est comme ça…
Et je sais qu’au fond de toi
Quelque chose s’est cassée, à jamais
Oh, quel regret…
Qu’est-ce qu’on perd en chemin
Et que l’on regrettera demain
Qu’est-ce qui nous a manqué
Qu’avons-nous oublié pour que ça prenne
Le gris du quotidien
Etait pourtant suffisant pour que ça tienne
Avec ces idées noires
Qui nourrissaient notre inspiration le soir
Mais je sais qu’au fond de moi
Tout est si froid, oui, c’est comme ça…
Et je sais qu’au fond de toi
Quelque chose s’est cassée, à jamais
Oh, quel regret…
Texte Jesus Bambino / Tony Pasty
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12. |
Le chasseur et la proie
06:30
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Te souviens-tu de ce baiser
Qui fût le début d’une histoire
Ainsi que ces moments passés
Où il était permis de croire
Mais ce goût d’amour sur nos lèvres
Fût un piège que tu ne vis pas
Entre la douleur et la fièvre
C’est la loi du chasseur et la proie
Tu m’as guidé vers d’autres cieux,
Des lieux que je ne soupçonnais pas
Où règnent des anges mystérieux
Que l’on devine mais qu’on ne voit pas
Mais pourrai-je arpenter avec toi
Toutes ces sinueuses voies
Alors qu’entre toi et moi
C’est la loi du chasseur et de la proie
Pour toi, je pourrai être immense
Ou bien me taire et laisser faire
Pour un duel, pour une danse
Me faire discret pour te déplaire
Etre poète ou prosaïque
Tout se bouscule au fond de moi
Mélancolique ou romantique
C’est la loi du chasseur et de la proie
Triste et malsaine concupiscence
Qui ne trouve que sons sens
Dans un bestial et menaçant plaisir
D’un jouissif et pervers désir
Jouant de tes charmes envoûtants
A présent me voilà désarmé
Succombant à ce frêle instant
Le sol se dérobe sous mes pieds
Entre tes griffes bien acérées
Pris dans ta toile, je me débats
Funeste étreinte bien calculée
C’est la loi du chasseur et de la proie
Enroulé au creux de tes reins
J’exalte le parfum de ta peau
Amazone aux sombres desseins
Tu me repousses sans dire un mot
Tu passes de l’amour à la haine
Et ainsi tu te joues de moi
Mais je te laisse en main ces rênes
C’est la loi du chasseur et de la proie
Je t’ai suivi prêt à bâtir
Un royaume rempli de chimères
Mais lorsqu’il fallut l’investir
Tu es revenue en arrière
Tu étais ma reine, j’étais ton roi
Dans un monde qui n’existait pas
Un château de cartes qui vacilla
C’est la loi du chasseur et de la proie
Mais au fond qui de nous deux
Se plaît à être le plus vicieux
En cherchant une once d’espoir
Guettant embusqué dans le noir
Echoués sur les bords d’un récif
Se trouvent les bois de notre esquif
Et dans les entrailles de Scylla
S’unissent enfin le chasseur et la proie
Texte Tony Pasty
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La Souterraine Saint Ouen Sur Seine, France
French & francophone pop underground.
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