1. |
Toc-toc
04:16
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La mer était blanche, bombée d’une vague, des roulis affluent.
Caresser la blanche, soigner les vagues grâce aux demi-tons noirs.
Le rebond des doigts sur le belly, un toc-toc à l’éternel.
Si j’entends le ré et je sens le demi-ton noir, sous le belly,
agiter les mains recroquevillées pour une dernière vague,
sourire et abandonner l’espace, un bye-bye de l’éternel.
Du miel, Winnie, ce sera meilleur que des pommes pourries.
Ève, aide-le, lui, face aux bégonias, il a tendance à s’écarter un peu du mouv’ funky.
C’est toujours meilleur quand le son est très haut.
Ève, aide-le, lui, face aux bégonias, il n’entend que…
Sourire et abandonner l’espace, un bye-bye de l’éternel.
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2. |
L'horloger
04:35
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Avaler l’horloge, dégueuler du temps, ramer dans la mer élastique avec amour.
Où sont les canots ? Je ne vois que des hors-bords.
J’ai gobé du temps, pas mangé la coca, pas déboulé en speedo non plus.
Ravaler du temps, dégobiller l’horloge, un bon ralenti seul tout dans mon canot, en ballade avec un gnomon et des rames.
Digérer le tout, tourbillonner monter, coque en alu, gilet, pagaies en titane, inverser les pendules.
Voir la fumée des hors-bords loin devant.
Mon bolide à la traîne, en croisière, il vous met KO.
Mon vieux bolide, fait-on demi tour ou on les met KO ? On les met KO.
Du 20-12 au 02-01, le temps s’est arrêté.
Chez nous, même chez les autres, à l’abri du train-train des trotteuses,
Tôt et tard ont le même âge.
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3. |
Aquahippie
05:42
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Sous le soleil grondent les moteurs des hors-bords, hélas.
Nous, on sourit jaune de les voir fendre l’air en direction des coraux.
Laissons-les à la romaine et nous, vivons en souterraine.
Sous le soleil rament les canots loin de la reine et de ses vendeurs d’air.
Sous les eaux, il y a une Alie et tout un monde en apnée.
Elle nous raconte qu’en bas ça pique, ça brille.
C’est flou à dire, on le ressent, dans l’eau, nu, sans monnayer l’azote chez nos frères.
C’est flou à dire, on le ressent,
Nous ne sommes plus des hippies, ici les fleurs ont changé de sexe, on le ressent.
Dans l’eau, à l’ombre, au sel de mer,
Nous sommes les Aquahippies, à l’ombre des combats, nous sentons le sel de mer.
L’azote, très cher, près des hors-bords.
Entrez de force, mais ça pique, ou attendez un tour en haut près des hors-bords.
C’est fou, à croire qu’on le ressent dans l’eau, comme elle nous le raconte ;
En bas ça pique, ça brille.
Sous le soleil plonge Alie l’Aquahippie, nous ramons à l’envers.
Elle nous fait languir. En bas ça pique, ça brille.
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4. |
En Bathyscaphe
05:19
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Aly encore un rendez-vous que j’ai manqué.
En amant étourdi, j’avais les perles dans une main gauche, dans la main droite un verre,
Avec les autres bras tendus. On entend gling…
Ce n’est pas un salut, c’est un beau Tchin !
J’ai pris le temps d’un avant-dernier et puis les bulles ont rallongé le chemin du nid,
Et puis les bulles ont rallongé le chemin du nid.
Aly j’ai vu Alie comme une algue ; en apnée, dans les temps, entourée.
Elle s’habitue à l’eau, à l’aimer, sous la terre, pas ici, en bathyscaphe.
Aly j’ai vu Alie comme une algue ; en apnée, dans les temps, entourée.
Elle s’habitue aux flots, à l’aimer, sous la terre, dans les airs, en bathyscaphe.
Aly j’ai vu Alie, la même mais dans l’eau.
Elle a sourit, a dit : en bas ça pique.
Elle est heureuse à l’ombre, je vais traîner là.
J’ai dû raconter qu’en haut, j’avais manqué de mots, qu’on était bien ici entre deux eaux.
Je vais rester. Pourquoi ? Je vais rentrer, je crois que les bulles ont rallongé le chemin du nid,
Je crois que les bulles ont rallongé le chemin du nid.
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5. |
Aquaïens
05:24
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Nous traversons le film à la tension si haute en suivant les sifflets chantés dans vos langues. Isidore est beau, hélas à bannir.
En approchant du sol marin rocailleux, l’écho jaillit des gorges et les infra-basses tonnent. Renverser l’eau du roi, les yeux trempés.
Aquaïens c’est bon, mais avec le coup de main d’un as.
En intégrant la foule, une flopée d’écailles, nous inondons les gorges d’un « vive le capitaine aux idées fluorescentes d’un as ».
On retrouve la même foule en dehors du club en forme concentrique, on la voit du ciel.
Circulaire a trouvé sa forme bien plus élégante que son prénom.
Quand le théâtre inonde ou quand ils en font trop et qu’ils viennent frapper à la porte des gorges, nous les tourbillonnons, sauf leurs petits enfants ; à la ronde et vite fait, tourner c’est très dur.
On entend la même foule près des ruines du club, elle arrose le lilas mais aspire encore à renverser l’eau du roi, les yeux trempés.
Aquaïens c’est bon, mais pas sans le coup de main d’un as.
Au cours d’aérobie, le village observe le guide ou le visage du suivant qui plonge.
Cercle a trouvé sa forme bien plus délicate que son prénom.
Aquaïens d’une bulle, Isidore d’une autre, à la montée des eaux alarmez-vous pour vos bulles d’Isidore d’air pur, elles ne serviront plus.
À la montée des eaux, tourner c’est beau, c’est très dur.
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6. |
Madame Alie
04:45
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Entrez, par là ça tourne, coucou Madame Alie.
Là-haut, sur l’âne, en selle,
Laissez-vous happer.
Nous vénérons la mer, elle s’élève en trombe.
Des gorges sous-marines au radieux cosmos.
Ouvrez les rideaux bleus.
Devant le typhon, ça tourne, ça monte.
Avez-vous peur du vide ? Ou de l’irréel ?
Ouvrez les rideaux bleus,
Devant…
Entrez, montez, ça tourne, coucou Madame Alie.
Là-haut sur l’éléphant ou sur l’oie,
En selle, laissez-vous happer.
Nous vénérons les trombes peuplées d’Aquaïens.
À dos d’animaux marins, paix à l’autre monde.
Ouvrez les rideaux bleus.
Sur la scène d’un quartier une jeune femme traverse,
le sémaphore clignote, elle se dépêche.
Ouvrez les rideaux bleus.
À dos d’âne en mer,
L’oie sous Dame Alie.
Pour avoir l’air, ouvrez les rideaux bleus.
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La Souterraine Saint Ouen Sur Seine, France
French & francophone pop underground.
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